10 raisons de dire NON !

août 24, 2012

« Le poids de la dette est devenu écrasant. L’État verse ainsi près de 50 milliards d’euros par an à ses créanciers. Cette somme représente la première dépense, juste devant le budget de l’Éducation nationale; elle est supérieure aux budgets de la recherche, de la justice et de la sécurité réunis. C’est inacceptable ! La dette, c’est moins d’écoles, moins de crèches, moins d’hôpitaux, moins de transports publics…»

Eh oui ! C’est Jean-Marc Ayrault qui parlait ainsi de la dette publique dans son discours de politique générale en juillet dernier. Et pour remédier à cette situation, il reprend l’objectif affiché par François Hollande, une réduction à marche forcée du déficit public, visant 3% du PIB dès 2013 et le déficit « zéro » en 2017.

Le déficit « zéro » c’est l’objectif n°1 du Pacte budgétaire, ce nouveau traité négocié par Sarkozy et Merkel pour imposer définitivement l’austérité comme seule politique possible en Europe. François Hollande avait promis lors de sa campagne de rompre avec cette logique mortifère

Et puis à l’issue du sommet européen des 28 et 29 juin, le nouveau président français a finalement accepté de ratifier le Pacte. Selon lui, il aurait obtenu des mesures de croissance permettant de « réorienter l’Europe ». (voir nos articles sur cette prétendue croissance, lire « le Canard » sur les chiffres)

C’est faux : le Pacte budgétaire, inchangé, est toujours aussi nocif, et le pseudo-« Pacte de croissance » adopté le 29 juin n’est que poudre aux yeux. Au moment où l’Europe s’enfonce dans une inquiétante récession provoquée par les politiques d’austérité, ratifier le Pacte budgétaire signifie accélérer la course à la catastrophe.

Sur son site ATTAC donne Les 10 raisons de dire NON ! pour que s’ouvre enfin un débat européen instruit, intelligent, démocratique

Vous pouvez le télécharger directement ici au format PDF 

En rejetant le Pacte budgétaire, députés et sénateurs peuvent refuser l’austérité perpétuelle et relancer le débat en Europe !


Qu’on leur coupe la dette ! (Fakir)

août 19, 2012

« Faire des sacrifices » pour « rassurer les marchés ». On se croirait dans la mythologie grecque, mais non, on est bien dans l’Europe du troisième millénaire — et c’est la seule voie que connaissent nos élites pour sortir de la crise. Pourtant, dans l’histoire, bien d’autres solutions ont existé — et réussi.

Prenez le temps d’aller voir les trois courts volets de cette  excellente vidéo sur la dette de nos amis de Fakir… (La page sur le site du Collectif pour un Audit Citoyen)

Qu’on leur coupe la dette – 1/3 

– La Saignée – 

 

Qu’on leur coupe la dette – 2/3 

– La Confiscation –

 

Qu’on leur coupe la dette -3/3

 – Le Fléchage –

 

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URGENCE contre le TSCG ! François Hollande renie sa parole

août 14, 2012

Une majorité simple suffira au Parlement pour enfermer la France dans l’austérité sans fin

Le Conseil constitutionnel vient de rendre son avis. La ratification du pacte budgétaire et de la règle d’or qui l’accompagne ne nécessitera pas de changement de la Constitution.
La ratification de ce traité engage la France à un équilibre budgétaire perpétuel, au détriment des politiques et des investissements publics. Avec la menace de sanctions européennes automatiques si une majorité décidait une autre politique. Mais le Conseil constitutionnel a jugé, en dépit de l’évidence, que ce traité n’impliquait pas d’abandons supplémentaires de souveraineté du Parlement français.
Pourtant le Pacte budgétaire introduit un tel renforcement du pouvoir des instances européennes – Commission, Conseil et Cour de justice -, au service d’une radicalisation des politiques néolibérales, qu’il devrait sans aucun doute imposer un vaste débat démocratique et une consultation populaire.
Avant son élection François Hollande s’était engagé à une renégociation. Il lui aura suffi d’un pseudo-« pacte de croissance » qui n’équilibre en rien l’austérité massivement mise en œuvre en Europe pour abandonner cet engagement. Au moment où l’Union européenne s’enfonce dans une dangereuse récession, cette décision marque la victoire des fanatiques de l’équilibre budgétaire au détriment de toute perspective de transformation sociale et de transition écologique.

Nous refusons que l’austérité soit la ligne de conduite des politiques gouvernementales pour les décennies qui viennent. Au moment où les licenciements se multiplient, où le chômage et la pauvreté augmentent, c’est une autre politique qui est nécessaire en France comme en Europe : solidarité, partage du travail et des richesses, politiques de justice et de convergence sociales et fiscales, plans massifs d’investissements publics pour la transition énergétique…
Si la France bascule à son tour dans le délire austéritaire, comme le recommandent la Commission européenne et la Cour des Comptes, c’est le peuple français qui en paiera le prix, et au-delà tous les peuples d’une Europe prise dans une logique dévastatrice.
Dans les semaines qui viennent Attac contribuera, avec toutes les forces démocratiques qui refusent un tel coup de force, à faire monter la pression sociale sur les parlementaires pour faire respecter la démocratie : il faut refuser le pacte budgétaire, il faut un véritable débat démocratique et un référendum. Le Parlement français doit rouvrir et non pas clore le débat européen.
Attac France,
 Paris, le 10 août 2012

Lisez cet article d’Attac : François Hollande renie sa parole, les électeurs doivent être consultés

Appels et pétitions :

– Si vous ne l’avez pas encore fait, signez l’appel pour un  audit de la dette

– A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, des responsables associatifs, syndicaux et politiques et des chercheurs lancent une lettre ouverte à François Hollande : « Non au Pacte budgétaire, pas d’Europe sans citoyens ! », demandant l’organisation d’un débat tranché par un référendum. Apporter votre signature en cliquant ici.

– Une autre pétition contre la ratification ici